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| Carte du site |
Une merveille géologique |
Le Siq |
La Khazneh |
Les Tombeaux |
Le Théâtre |
L'Église |
Qazr el Bint |
Le Grand Temple |
Les bédoins |
La Petite Pétra |
Le diaporama sur
Pétra, 130 photos 
La roche est visible partout sur le site. Elle est composée de grès, roche issue de l'agrégation et la cémentation (ou diagenèse) de grains de sable. Il s'agit d'une roche cohérente. Elle est organisée en strates qui offrent parfois des déclinaisons de couleurs chatoyantes (allant du jaune au violet en passant par le rose) renforcées par l'intensité de la lumière, particulièrement en fin d'après-midi.
| Pétra est traversée de
gorges profondes (Siq) qui correspondent aux principales fissures du
massif : Elle se trouve à la limite entre deux plaques qui coulissent :
la plaque d'Arabie et la plaque d'Afrique. Les vents et le sable ont contribué à strier et sculpter les roches, à modeler les formes arrondies et émoussées des sommets. L'eau est responsable d'érosions caractéristiques : cavités creusées dans la roche qui donnent aux falaises cet aspect déchiqueté. La remontée de l'eau par capillarité, son évaporation importante et le vent aidant provoquent une dégradation des monuments. |
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| Le Siq, Le seul accès au site de ce côté est une spectaculaire gorge étroite et profonde creusée dans la falaise de grès. Tout au long du kilomètre et demi on peut voir des tombeaux, des stèles, une canalisation d'eau, un canal de dérivation (au départ du site) un lieu de sacrifice,.... Au bout d'une bonne demi-heure on débouche sur le Khazneh vision inoubliable .... |
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Qasr el Bint
Ce "château de la Jeune Fille" était en réalité un temple consacré au milieu du 1er s. avant notre ère à Dushara, la principale divinité masculine du panthéon nabatéen.
Les vestiges offrent une idée partielle de l'importance initiale du monument. Une porte en bois en marquait l'entrée au bout de la rue à colonnade. Puis on accédait à une grande cour dallée, de 180 mètres de long sur 65 mètres de large, constituant le téménos. A l'extrémité de cette cour se dressait un autel monumental qui correspond au bâtiment actuellement visible, de 23 mètres de haut et 28 mètres de côté. Constitué d'un assemblage de blocs de grès et de poutres en bois, il a bien résisté aux outrages du temps.
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C'est en réalité une construction civile, d'abord partie publique du palais royal, puis à l'époque romaine bouletérium.
Ce dernier est entouré sur les côtés est et ouest d'une triple colonnade (120 colonnes) terminée par une niche de chaque côté. C'est dans la niche ouest que l'on a retrouvé des chapiteaux de colonnes en forme de tête d'éléphant ainsi que de nombreuses pièces de monnaie, lampes et figurines en céramique. Des canalisations souterraines et une citerne ont aussi été mises à jour. Au fond de l'esplanade se dressait un grand temple de 28 mètres de large sur 42 mètres de profondeur. Les proportions de l'ensemble et le choix d'implantation, sur l'un des points culminants du centre de la cité, laissent penser qu'il s'agissait de l'un des principaux bâtiments de Pétra.
Au centre, le pronaos renferme une structure très originale que l'on a surnommé le theatron en raison de sa forme en hémicycle. Les archéologues estiment que plus de 500 personnes pouvaient y prendre place ! Cela suggère que le Grand Temple faisait bien office de bouleterion ou d'odéon, d'autant qu'à ce jour aucune dédicace à une divinité quelconque n'y a été découverte.
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Les bédouins sont partout présents sur le site de Pétra pour nous présenter leurs coutumes anciennes, leurs costumes, l'artisanat et pour vendre toutes sortes de choses.
Le site de Pétra leur a été autorisé seulement pour leur travail, l'état Jordanien leur ayant fait construire un village tout proche dans lequel ils ont dû s'installer.
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A quelques km de la ville basse de Pétra, un autre défilé est bordé de tombeaux et de salles de banquets de belle allure dont la plupart sont des tricliniums (trois banquettes). Souvent on y accède par des escaliers usés ; un sable blond recouvre le sol. Une citerne creusée dans le rocher près de chaque salle permettait d'avoir de l'eau....
L'un des triclinium, à l'accès difficile, conserve encore des restes de fresques. On peut y retrouver un feuillage évoquant les pampres de la vigne et un joueur de flûte.
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En rouge notre parcours, entre 10 et 14 km.
